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Lettre morte
19 septembre 2005

De vive voix

Je lui ai tout dit, les doutes qui pesaient sur mon cœur. J’ai osé ne pas lui répondre oui quand il m’a demandé : « m’aimes-tu ? ». Je lui ai expliqué cette vie qui manque de légèreté, lui seul n’en est pas la cause loin de là, il y a ce travail que je dois finir et qui ne me lâchera pas de tout le mois, cette envie d’ailleurs qui me poursuit depuis six mois maintenant et qui se lasse d’attendre patiemment son tour… La pression aussi que je me mets sur les épaules parce qu’il me demande beaucoup du moins est-ce ainsi que je le perçois, parce que j’ai peur de lui faire du mal alors qu’il a tant mis d’espoir en moi, parce que sa vie n’a pas été facile et que j’aimerai tant être capable de lui dire : « repose-toi sur moi, je suis un bloc et je ne bougerai pas, je serai toujours là, aimante » et ça je ne puis le dire, pas encore pas quand je sais au fond de moi que ce dont j’ai besoin est une bonne dose d’égoïsme pour enfin me trouver, m’affirmer et devenir femme.

Je suis ce soir plus légère des mots échangés, d’avoir retrouvé cette complicité que j’avais nié depuis quelques semaines. Ce soir, j’ai de nouveaux quelques espoirs si tout reste aussi simple, me sachant incapable encore de m’engager.

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