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Lettre morte

2 novembre 2005

Manque

Il me manque, et ce manque me transperce le cœur, il affleure sous ma peau, hante mes rêves. Premier vrai chagrin d’amour, tout ce que j’ai vécu auparavant semble avoir si peu existé.

je ne me remets toujours pas d’être tombée sur lui par hasard, j’aimerais le posséder, sentir sa peau nue contre la mienne, qu’il effleure mon corps de baisers, j’aimerais me noyer en lui pour renaître à ses côtés. Et dans la nuit de ce matin froid, je n’ai rien à écrire, rien à penser qui ne soit perdu d’avance. Et une fois tout espoir vain, l’on n’est bien peu de chose : frêle larme salée dans une mer agitée.

Je pourrai des heures étirer ma plainte, le chant funèbre d’un amour qui refuse en mon cœur de mourir, depuis je n’ai pu vivre qu’un été de l’illusion des beaux jours jusqu’à ce que le corps d’un autre se fasse le trop flagrant symbole de son absence.

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29 octobre 2005

Rupture

J'ai enfin pu consommer ma rupture avec l'homme qui m'aime, nous ne pouvions nous voir mais, sentant bien que depuis quelques temps je n'allais pas bien et m'éloignais, il m'a demandé d'être franche. Il a été et est encore adorable avec moi. Mais, je ne sais pas jouer avec mes sentiments, je savais qu'en le revoyant, j'aurais été incapable de l'embrasser, de consommer cet amour auquel je ne crois plus.
J'espère que nous pourrons rester amis et j'y crois d'autant plus que je suis rester en bons termes avec tous mes ex.
Pour, le reste je me sens bien seule, ne trouvant pas même une épaule sur laquelle pleurer et ne sachant pas contraindre mon coeur à enfin laisser s'enfuir l'image de l'homme que j'aime encore bien que cela fasse sept mois que nous ne sommes plus ensemble.

28 octobre 2005

Crash

Les sentiments reviennent comme se suivent les marées. Un nouveau monde semblait s’ouvrir à mes vœux et c’est ce moment que choisit pour se réveiller ma blessure. Certaines ne guérissent donc jamais ou faut-il compter les années, les accumuler bien sagement comme autant de pansement sur une plaie. Je me suis déclarée vaincue, j’ai voulu que cesse le combat pour qu’il reprenne vie et ne souffre plus. Mais les passions se rient des armistices, on ne choisit pas qui l’on aime et l’on peut crier tout son saoul, le cœur n’en fait qu’à sa tête : il vous fait croire à l’été, au renouvellement des saisons et vous replonge dans l’hiver.

Ma vie devant moi, sur cette écran me paraît aujourd’hui bien vaine, ce déchirement ne m’est même pas créative, je n’écrirai pas la chanson du mal aimé, je ne fais que naître autour de mes yeux une magnifique couleur rouge qui annonce le mal de tête d’une pleureuse qui voudrait s’éclater la gueule, qui devrait mettre cette énergie du désespoir pour faire quelque chose d’incroyable mais qui ne souhaite finalement que trouver des bras dans lesquels pleurer.

 

25 octobre 2005

Surprise

Et pourtant je m'y préparais, sachant bien qu'un jour nous allions nous y rencontrer, mais ce fut la première fois depuis notre rupture il y a sept mois. Sur le chemin, j'avais défait mes cheveux au cas où mais sans y croire véritablement, je regarde si je ne vois pas son scooter mais sans vraiment regarder et je me dis que si je le croise, je lui vole un baiser. Qui vois-je alors que je ne l'espérais plus: il est accoudé contre le mur dans son nouveau jean, nous nous faisons la bise et alors que je suis vraiment très heureuse de le voir, je sais que j'ai toujours du désir pour cet homme, nous nous racontons au moyen d'anecdotes sans importance, son film va commencer et nous nous quittons là où nous sommes allés tant de fois ensemble. Je n'ai pas eu le cran de mon imagination à croire que les mots écrits ici resteront bien lettres mortes faute d'avoir jamais été envoyés. Pourtant...

J'ai failli entrer dans sa salle
J'ai failli courir juste pour l'y embrasser avant de m'envoler
J'ai failli lui envoyer un texto: "j'ai été très heureuse de te voir d'autant plus que ce que j'avais pris pour de la nostalgie n'est que l'expression d'un désir physique. Certaines choses ne changent pas et c'est très bien ainsi."
J'ai failli laisser aller mes sentiments
J'ai failli vivre et je n'ai pas vécu
J'ai juste failli.

24 octobre 2005

jouer avec le feu

Maintenant, je pense plutôt, dès que ma rupture avec l'homme qui m'aime sera effective, lui proposer puisque je n'ai plus, avec le départ de mes plus proches amis, personne avec qui aller au ciné le soir et n'ayant plus de partenaire de "racket ball" pour des parties de jambes en l'air, de combler ces deux postes vacants. Il faut dire qu'en ce moment j'ai envie d'audace, cela le fera peut-être fuir, sûrement prendre peur, sera-t-il assez couillu, assez en manque, assez plus amoureux pour tenter une telle aventure pendant les quelques mois avant mon départ pour l'étranger.
Proposition éphémère de quatre-cinq mois, qu'ai-je à y gagner: un corps contre lequel me blottir, tout comme lui, puisque je refuse de faire souffrir à nouveau un petit jeune qui s'accrocherai à moi quand avant mon départ je ne suis prête à aucun engagement, et tout cela sans avoir à multiplier les partenaires, les coups d'un soir ne sont pas mon genre. Qu'ai-je à y perdre, beaucoup si on en juge par mes dernières entrées, mais sinon cela en vaudrait-il la peine?
On verra bien si j'ose jouer un telle carte, affronter son regard et surtout une réponse négative.

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23 octobre 2005

une lettre si dure à écrire

j'ai envie d'écrire, de mettre des mots sur cette histoire, d'aller plus loin quelque soit l'impression générale qui en ressortira et pourtant, j'erre devant mon écran de démineur en sites divers. Je ne voudras pas que des mots peu inspirés gachent mon souvenir de cette histoire, souvenirs sur le vif, braises incandescentes que j'hésite touhjours à rallumer.
Lui écrirai-je un jour cette lettre, je ne sais plus, car je la voudrai parfaite, exacte, poignante, en un mot: irrésistible.

Alors, je rêve d'une nuit blanche inspiratrice puisque je ne peux attendre un baiser de lui.

22 octobre 2005

tentation

Envie de tenter quelque chose de fou, parce que je suis libre, jeune et que l'amour vaut peut-être bien qu'on se détruise un peu. Je vais réflechir à lui écrire une lettre qui cette fois ne sera pas morte, forte de son "plaisir intime de me savoir libre" et malgré ses mots qui disent parfois non. Lui donner une dernière chance en priant pour qu'au moins s'il ne la saisisse pas, je puisse guérir.
Pourquoi ne passerions nous pas un contrat, se remettre ensemble avant mon départ en Italie mais que chacun reste chez soi, revenir de façon douce, faire un break durant mon voyage puis décider au retour de se quitter ou non pour de bon.
Cela me semble fou, et d'autant plus fou que je n'ai jamais été logique. Jouer ma vie sur ces piles ou faces amoureux délirants me donne l'impression d'être pour la première fois folle amoureuse et de vivre sans tabou, sans autre raison que de suivre coûte que coûte mon coeur.
Et d'ailleurs pas seulement en amour, si je pars à l'étranger c'est aussi pour laisser libre court à toutes mes passions, pour chercher à être moi sans faux-semblant, sans avoir à me tenir bien droite parce que tous ceux que j'aime et estime m'observent.

Il faut dire que de parler avec Y., point de vue masculin, m'a fait réflechir comment ne pas lui donner raison quand avec son sourire, il me regarde et me dit: "car toi, tu ne t'accroche donc pas à l'homme que tu aimes". Et  de penser, alors qu'il tente désespérement de faire chavirer le coeur de M., qu'il est sur le point d'y arriver. Alors, oui, j'ai essayé un an et demi mais qui a dit que cela était assez?

22 octobre 2005

Lettre morte #2 : fuir l'home qui m'aime et celui qui ne m'aime pas

Je vais vraiment devoir mettre un pays entre nous, une nouvelle vie. En un mot, renaître vierge dans une contrée nouvelle; de peur sinon de réécrire toujours la même lettre:
"Je t'aime et tu me manques."
Je viens de le revoir, je sais que dans un mois une légère cicatrice couvrira la blessure mais si je ne fais rien pour changer les choses dans un mois elle se rouvrira à sa seule vue. Heureusement, d'ici quelques mois je briserai le schéma en changeant de capitale, en migrant vers un futur où la possibilité d'un nous qui me hante se sera, je l'espère, évanouie dans les yeux des hommes du sud et dans une vie enfin prise à ma charge.

21 octobre 2005

L'Autre #1

Il fait dire que cet Autre n'est pas rentré dans ma vie par la petite porte, il a su me charmer dès notre première rencontre au point q'une semaine plus tard je quittais mon compagnon avec lequel je vivais depuis deux ans. Et du jour au lendemain, j'ai emmenagé chez lui, creusant ma place petit à petit auprès de son coeur mais pas assez finalement pour le faire renoncer à l'idée d'une princesse charmante, de ce coup de foudre que nous enseignent les contes de fée et autres comédies romantiques. Un an et demi plus tard, j'ai du laisser ma place à ses chimères, le coeur bléssé, je me suis effacée...

21 octobre 2005

un homme passe, l'autre reste

J’avais supporter les problèmes liés à notre intimité parce que je me mettais si facilement à sa place, victime de ce dont j’ai toujours eu si peur. La maladie nous a éloigné, m’a ébranlée mais j’étais prête à laisser passer le temps et tout reprendre même s’il le fallait à zero, puis physiquement, je l’ai oublié, et j’ai été incapable de feindre le désir, de feindre des sentiments évanouis. Puis m’a décidé, la dépression quand j’ai lu ses vélléités de suicide, mêmes passagères, mêmes … l’autre homme de ma vie, me les dis déjà si souvent, mais lui je ne peux le faire changer de place dans ma vie. J’ai trop besoin d’être libre, légère maintenant que s’offre enfin à moi tous les possibles; incapable de donner ce qu'il lui faudrait, un amour attentionné et rassurant, quand je ne cherche qu'à m'épanouir et à me plaire.

Et puis, un coin de mon cœur n’oublie pas cet autre, je l’ai dans la peau, sa voix, sa façon de me rassurer, de croire en moi, ça façon de ne pas être n’importe qui, son charisme. Sans l’idéaliser, je sais maintenant qu’il en faudra un certain nombre pour l’oublier, il a mis la barre très haut, assez pour que je doute parfois de trouver mieux.

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